Les bataillons

Les bataillons 3 R22R

Lieutenant-colonel Geneviève Bertrand, CD
Commandant du 3e Bataillon Royal 22e Régiment

Originaire de la ville de Montréal, le Lieutenant-colonel Geneviève Bertrand s’est enrôlée dans les Forces armées canadiennes en 1999. Après avoir gradué du Collège militaire royal de Kingston et complété sa formation d’officier d’infanterie, elle est affectée au 2e Bataillon Royal 22e Régiment en 2004 en tant que commandant de peloton d’infanterie. Elle occupe cette position jusqu’en août 2006 ou elle est employée comme Aide de Camp du Colonel Commandant de la Brigade. En Mars 2007, elle prend part à l’entraînement au sein de l’ELMO et se déploie en juillet de la même année en tant que commandant de la SECFOR et Assistant Capt-Adjt à Kandahar en Afghanistan au sein de l’Opération ATHENA.

Au retour de mission, elle est mutée à l’école d’infanterie de Gagetown ou elle a servie en tant qu’instructeur sur divers cours pour terminer comme Officiers de Opérations de l’école en 2011. Elle est par la suite mutée au 3e Bataillon Royal 22e Régiment à titre de Capt-Adjudant jusqu’en 2012. Elle se joint à la FOI 4-12 en tant que J1 du CCTM-A à Kaboul en Afghanistan. À son retour au Canada, elle est promue au grade de major et elle retourne au sein du 3e Bataillon Royal 22e Régiment comme commandant de compagnie d’infanterie et par la suite, commandant de compagnie de service jusqu’en août 2015.

Lors de l’été 2015, elle est mutée à Paris afin de compléter le Programme de l’École de Guerre d’où elle sort breveter et avec Maîtrise. En Juillet 2016, elle est mutée au Commandement Interallié des Force Interarmées de Naples en Italie en tant qu’assistant militaire du Commandant Adjoint.  Elle est promue à son grade actuel au printemps 2019 et est employée en tant que Chef de Cabinet au sein de la même organisation. Elle est mutée en juillet 2020 dans sa position actuelle.

Le Lieutenant-colonel Bertrand possède un baccalauréat en Administration des affaires avec mineure en psychologie et une maîtrise en Science Humaine et Sociale. Elle aime les sports en plein-air et les voyages partageant son temps entre sa famille à Montréal et son partenaire Jason à Edmonton.

Adjudant-chef Patrice Chartrand, MMM, MSM, CD
Sergent-major régimentaire du 3e Bataillon Royal 22e Régiment

L’adjuc Chartrand est né le 31 mars 1972 à Montréal et s’enrôle dans les Forces armées canadiennes en 1988. Il joint le 4e Bataillon Royal 22e Régiment de 1989 à 1995. Durant cette période, il participe à 4 missions. OP UNIQUE en tant que force de protection de la base de Goosebay lors des vols d’entrainement de l’OTAN en 1990 et 1991. En 1992, Il fera parti de l’OP SNOWGOOSE 57 à Chypre avec le 3 R22eR. Par la suite, en 1993. Il fera partie d`OP CAVALIER à Srebrenica en Bosnie-Herzégovine sous l’égide les Nations-Unis avec le 2 R22eR. En 1995, il obtient son transfert au 1er Bataillon Royal 22e Régiment, en 1996, Il fera partie de la mission Nations-Unis à Port-au Prince en Haïti. Alors qu’il occupe de poste de quartier-maître, En 1997, il fait son cours de commandant de section. Par la suite, en 1999, il sera déployé sur OP ATHENA en Bosnie-Herzégovine avec l’OTAN. À son retour en 2000, il sera promu au grade de caporal-chef et sera instructeur à Centre d’instruction sur les cours de NQ3 infanterie. À son retour, il occupera la position de chef signaleur de la cie C. En 2004, il sera sur la formation d’instructeur en armes portatives à Gagetown au Nouveau-Brunswick.

Promu sergent en 2004, il joindra le 2e Bataillon à titre de commandant de section. En 2006, il sera déployé en Afghanistan avec CANSOFCOM afin de commander la force indigène de 70 Afghans. À Son retour en 2007. Il ira suivre les formations d’adjoint de peloton et instructeur avancé en tir direct. Il occupera le poste d’adjudant des renseignements. En 2008 Il aura son poste officiel d’adjoint de peloton pour la rotation 1-09 à Kandahar avec la Force internationale d’assistance et sécurité.

Promu adjudant en 2009. Il sera déployé comme adjoint du peloton 2 dans la province de Panjwai en Afghanistan ou son organisation poussera le concept de maison de peloton qui lui octroiera la médaille de service méritoire.  En 2010. Il sera muté au Centre d’instruction de la 2e division canadienne où il occupera les postes d’adjoint de cours de qualification élémentaire de leadership, adjudant des normes du même cours, adjudant fourrier de la Cie C et de la Cie de service. En 2012, il est muté comme Sergent-major de la Cie A au 1 R22eR. Promu Adjudant-Maître en janvier 2013. Il va recevoir la décoration de la médaille du mérite militaire. Par la suite il sera muté à Wainwright en Alberta au Centre canadien entrainement et de manœuvres.

Il occupera les postes de Sergent major d’équipe d’infanterie et Sergent major du groupe d’observateur, contrôleur, entraineur en plus d’avoir le poste de parrain régimentaire des membres du R22eR de l’ouest.

En 2015, il sera muté au 1 R22eR. Il occupera le poste de Sergent major de l’instruction lors des projets d’incorporation des véhicules VBL 6, VBPT et le lance missile TOW. En 2018. Il est muté au Quartier-Général du 5e groupe brigade mécanisé du Canada dans la position de G37 et Sergent major de l’instruction de brigade en plus d’occuper de poste de Sergent-major du Quartier-Général.

Promu adjudant-chef en décembre 2018, il devient le 30e Sergent-major régimentaire du 3e Bataillon Royal 22e Régiment le 8 janvier 2019. L’adjudant-chef Chartrand et sa conjointe Sandy Borne ont 3 magnifiques filles Laurianne, Paris et Daphné.

Historique du 3e Bataillon du Royal 22e Régiment

Le 3e Bataillon du R22eR

Le 9 décembre 1950, à partir d’un noyau formé des éléments des deux autres bataillons déjà existants, on mit sur pied les cadres qui allaient former le 3e Bataillon Royal 22e Régiment et entrer en théâtre de guerre en Corée. D’abord cantonné à Fort Lewis, dans l’état de Washington aux États-Unis, le 3e Bataillon revient au camp Valcartier durant l’été de la même année.

Le 21 avril 1953, le 3e Bataillon remplace le 1er Bataillon en Corée. Après 12 mois de service en terre coréenne, le 3e Bataillon prend ses quartiers à La Citadelle de Québec à compter de l’été 1954.

De juillet 1954 à l’automne 1957, c’est la période de reconstitution. Outre l’entraînement individuel et collectif, le bataillon assume la responsabilité de la relève de la garde et de gardien de La Citadelle de Québec.

D’octobre 1957 jusqu’en novembre 1959, le 3e Bataillon sert en Allemagne au sein de la 4e Brigade d’infanterie canadienne. Au cours de cette période, le bataillon prend vraiment son élan et part à la conquête des honneurs dans une grande variété de domaines. Notamment, à l’occasion des compétitions pour l’obtention du trophée « Skill at arms », le 3e Bataillon se classe premier dans l’art d’effectuer les patrouilles et dans les épreuves organisées à l’intention des brancardiers. Il se classe également premier dans les concours de tir au mortier de 81mm et du lancement de grenades. Et enfin, une équipe de brancardiers accomplit tout un exploit en remportant le « Connaught Challenge Shield ». Pour la première fois, ce trophée offert par le duc de Connaught en 1911 était enlevé par une unité non-britannique.

De retour au Canada en 1959, le bataillon installe ses quartiers au Camp Valcartier. Jusqu’en 1961, le bataillon sera en période de reconstitution. En janvier 1962, le 3e Bataillon remplace le 2e Bataillon en tant qu’unité aéroportée. Le 3e Bataillon remplit ce nouveau rôle au sein de l’Armée canadienne et ce, jusqu’en 1964.

L’année 1964 est difficilement comparable aux années qui précèdent et à celles qui suivent immédiatement. En effet, tout en assumant son rôle aéroporté, le bataillon doit se convertir en unité antichars. Conséquemment, le bataillon déploie une compagnie antichars en Allemagne au sein de la 4e Brigade d’infanterie canadienne et un peloton antichars au sein du 1er Bataillon à Chypre. En 1969, le bataillon redevient une unité d’infanterie.

Depuis sa formation, le bataillon a participé à un nombre important d’opérations au service de l’ONU et d’opérations d’assistance et d’aide au pouvoir civil. Ainsi, le bataillon s’est déployé à cinq reprises à Chypre, soit en 1968, 1973, 1979, 1985 et 1992.

Au pays, il a participé au déploiement de l’« Exposition universelle » de 1967 à Montréal ainsi qu’à la « Crise d’octobre » de 1970. Il a contribué aussi à assurer la sécurité des « Jeux olympiques» en 1976. Le bataillon s’est aussi déployé à Kanawake en 1990, lors de la « Crise amérindienne d’Oka ».

En 1993, suite à la fermeture des bases canadiennes en Europe et une restructuration des bataillons d’infanterie, le 3e Bataillon s’installe à Farnham en Estrie et Longue-Pointe à Montréal. Il prend alors la forme d’une unité composée de 10 % de militaires de la Force régulière et de 90 % de la Force de réserve. À ce moment, il est identifié comme étant le Bataillon 10/90.

D’avril à octobre 1995, le groupement tactique du 3e Bataillon se voit confier une mission au sein de la Force des Nations-Unies en ex-Yougoslavie où il sera cantonné dans la région de Visoko et Kiseljak, en Bosnie-Herzégovine. Le groupement tactique du 3e Bataillon a été la dernière unité des Forces canadiennes à avoir servi au sein de la FORPRONU.

À son retour de mission, le 3e Bataillon, suite à une nouvelle restructuration au sein de l’Armée, est réactivé avec des effectifs composés uniquement de membres de la Force régulière. Le 1er avril 1996, le bataillon prend alors la forme et l’appellation de Bataillon d’infanterie légère et est initialement installé dans les bâtiments du Centre de recherches pour la Défense Valcartier.

Le 3e Bataillon est déclaré opérationnel le 1er avril 1997 et participe à l’Opération STABLE et l’Opération CONSTABLE, d’avril à la fin de septembre 1997 en Haïti.

Le 8 janvier 1998, l’unité est déployée en toute hâte dans le secteur de Montréal et de la Montérégie afin d’appuyer les autorités civiles aux prises avec une tempête de verglas sans précédent.

De septembre 1999 à mars 2000, un groupe-compagnie du 3e Bataillon est déployé au Timor oriental (en Indonésie) afin de participer à une opération de restauration de la paix au sein d’une force multinationale sous commandement australien.

En mai 2001, le groupement tactique du 3e Bataillon est formé et participe, entre octobre 01 et avril 02, à l’Opération PALLADIUM – ROTO IX en Bosnie-Herzégovine, sous l’égide de la SFOR afin de maintenir la paix fragile qui persiste dans les Balkans.

En juin 2002, le bataillon est désigné pour devenir l’unité de la Force de réaction immédiate de l’Armée de terre (FRI(T)). Cependant, en début de l’été 2003, son mandat sera changé afin qu’il puisse effectuer une montée en puissance pour un éventuel déploiement en Afghanistan.

De février à août 2004, le 3e Bataillon participe à l’Opération ATHENA au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité au sein de l’OTAN à Kaboul (Afghanistan).

Toujours lors de l’Opération Athéna (FO 3-07) au sein de la Force internationale d’assistance à la sécurité au sein de l’OTAN, c’est du mois d’août 2007 au mois de mars 2008 que le 3e Bataillon se retrouve encore une fois en Afghanistan, mais à Kandahar cette fois.

De juillet 2008 à avril 2009, les membres du Bataillon ont supporté et appuyé l’entraînement de la FO 1-09.

De janvier 2010 à mars, suite au tremblement de terre survenu en Haïti, le 3e Bataillon a été appelé d’urgence à se déployer afin de porter secours et contribuer aux efforts humanitaires internationaux pour la population haïtienne en détresse.

Après le retour à l’unité, et quelques jours de repos, tous les efforts ont été dirigés à supporter l’entraînement de la FO 3-10 qui a eu lieu entre le mois de novembre 2010 et juillet 2011. Pendant cette mission, l’arrière-garde du 3e Bataillon a été appelée en renfort po ur supporter le 2e Bataillon, lors de l’OP LOTUS pour les inondations au Bas-Riche lieu. Le bataillon fournira sous peu, la majorité des forces de combat pour la FO 04-12 qui se déploiera en octobre 2012.